Dernières actualités avec #budget 2026


Le Parisien
3 days ago
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Incongruités, paradoxes et aberrations... Plongée dans le maquis des niches fiscales
Dans sa quête de 44 milliards d'euros d'économie, François Bayrou n'a pas tout précisé. Reste un dossier à ouvrir en grand : celui des niches fiscales. Lors de sa conférence de presse sur le budget 2026 , mardi 15 juillet, le Premier ministre a assuré que « la chasse aux niches fiscales inutiles et inefficaces » sera lancée, mais sans dire lesquelles ni quand. S'attaquer aux cadeaux fiscaux dont profitent les professionnels et ménages est un vieux serpent de mer. Chaque gouvernement ou presque promet de s'y atteler, avec des résultats rarement probants.


Le Parisien
7 days ago
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Jours fériés supprimés : une « contribution » sera versée par les entreprises, annonce la ministre du Travail
Travailler plus sans gagner plus ? Lors de la présentation de son plan pour le budget 2026 mardi, François Bayrou a proposé la suppression de deux jours fériés , suscitant une levée de boucliers de l'opposition et des organisations syndicales. Mercredi, la ministre du Travail a annoncé que cet effort des travailleurs serait assorti d'une « contribution » versée par les entreprises. « Ce qu'on va demander aux Français, c'est pour deux jours fériés, d'aller travailler », sans être payés « parce qu'ils le sont déjà » et en contrepartie « de la richesse créée, de la production créée par cette journée de travail, les entreprises devront s'acquitter d'une contribution », a déclaré la ministre sur TF1. Selon nos informations, ce serait bien deux jours qui sont actuellement payés mais non travaillés qui pourraient devenir deux jours toujours payés mais travaillés cette fois-ci. Autrement dit, les employés ne toucheront pas plus de salaire, mais ils n'en perdront pas non plus. La nouveauté, c'est que les entreprises pourraient reverser « une contribution » à l'État, sur ce que ces deux jours rapporteront, le taux restant à définir. Astrid Panosyan-Bouvet n'a en effet pas donné de précisions sur la contribution, son entourage a indiqué que « les modalités sont à définir » et qu'il ne s'agira pas nécessairement d'une contribution à hauteur de 0,3 %. La suppression de ces jours fériés sera « applicable à tous », salariés du privé comme agents publics, a encore ajouté le ministère, qui a précisé que François Bayrou était « très ouvert sur les dates ». La veille, plaidant qu'« il faut travailler plus », le Premier ministre avait proposé la suppression de deux jours fériés, citant « comme exemple » le « lundi de Pâques » et le « 8 Mai » . Cette mesure doit dégager « 4,2 milliards » d'euros, selon Matignon. Ces deux journées s'ajouteraient à la conversion depuis 2004 du lundi de Pentecôte en « journée de solidarité », travaillée mais pas payée, assortie d'un prélèvement correspondant à 0,3 % de la masse salariale annuelle pour financer une meilleure prise en charge des personnes âgées ou handicapées. Selon le Premier ministre, la suppression de deux jours fériés « n'est pas du tout la même chose » qu'« une journée de solidarité dont on ne vérifierait pas vraiment si elle est accomplie ou pas, et qui se traduirait uniquement par des prélèvements sur les entreprises ».


Le Parisien
7 days ago
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Budget 2026 : le gouvernement prévoit 29 milliards d'euros d'augmentation des dépenses publiques
Le gouvernement prévoit un total de dépenses publiques en 2026 de 1 722 milliards d'euros, soit 29 milliards de plus que l'estimation de ces dépenses pour l'année 2025 , selon un document consulté mercredi par l'AFP. Selon le gouvernement, ce niveau correspond à « un effort de modération de la dépense de l'ordre de 30 milliards d'euros », car les dépenses publiques « progressent naturellement en raison, notamment, de la dynamique des dépenses de santé ou de l'augmentation de la charge de la dette ». Les dépenses publiques (qui rassemblent les dépenses de l'Etat et de ses opérateurs, de la Sécurité sociale et des collectivités territoriales) se seraient établies à environ 1 752 milliards d'euros « sans effort de notre part et en intégrant le nouvel effort de défense » annoncé par Emmanuel Macron dimanche, précise le document, intitulé « Plafonds de dépenses du projet de loi de finances pour 2026 ». Ce document, qui prévoit l'enveloppe budgétaire qui sera attribuée à chaque « mission » de l'Etat l'an prochain, envisage notamment une hausse des dépenses par rapport à 2025 de 6,7 milliards d'euros pour la mission défense , de 400 millions pour les « sécurités » et de 200 millions pour la justice et l'enseignement scolaire. En revanche, il table sur une baisse de 1,7 milliard d'euros pour la mission « solidarité, insertion et égalité des chances » et de 1,3 milliard d'euros pour la mission « travail, emploi et administration des ministères sociaux ». Le gouvernement envisage également 900 millions d'euros de baisse pour la mission « cohésion des territoires », de 700 millions pour l'« aide publique au développement » et de 200 millions pour « agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales ». La mission « écologie , développement et mobilité durables », dont le périmètre évoluera en 2026, sera revalorisée de 600 millions d'euros. Pour les autres missions, les enveloppes prévues sont proches de la stabilité. Le gouvernement entend également faire participer les collectivités territoriales « à l'effort de redressement des comptes publics à hauteur de 5,3 milliards d'euros. » « Ce budget est, au fond, un budget de ralentissement de nos dépenses », a réagi mercredi la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin sur France 2. « Les dépenses publiques auraient dû augmenter de 60 milliards ce qu'on propose aux Français, c'est qu'elles n'augmentent que de 30 milliards, » a-t-elle expliqué. Le Premier ministre François Bayrou , aux côtés de plusieurs ministres, a présenté mardi un plan « d'économies » pour 2026 de 43,8 milliards, montant qui intègre des baisses de dépenses mais aussi des prévisions de hausses de recettes, notamment en gelant le barème de l'impôt sur le revenu ou via une « contribution des plus fortunés ».


Le Figaro
7 days ago
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Budget 2026 : le gouvernement prévoit 29 milliards d'euros d'augmentation des dépenses publiques
Au lendemain des annonces de Bayrou, le gouvernement prévoit un total de dépenses publiques en 2026 de 1722 milliards d'euros, soit un «effort de modération de la dépense de l'ordre de 30 milliards d'euros». Mardi 15 juillet, le premier ministre François Bayrou a annoncé son plan pour réaliser 43 milliards d'euros d'économie. Ce mercredi, le gouvernement prévoit un total de dépenses publiques en 2026 de 1722 milliards d'euros. Soit 29 milliards de plus que l'estimation de ces dépenses pour l'année 2025. C'est ce qu'indique un document intitulé «Plafonds de dépenses du projet de loi de finances pour 2026» consulté mercredi par l'AFP. Selon le gouvernement, ce niveau correspond à «un effort de modération de la dépense de l'ordre de 30 milliards d'euros», car les dépenses publiques «progressent naturellement en raison, notamment, de la dynamique des dépenses de santé ou de l'augmentation de la charge de la dette». Publicité Les dépenses publiques - qui rassemblent les dépenses de l'État, de la Sécurité sociale et des collectivités locales - se seraient établies à environ 1752 milliards d'euros «sans effort de notre part et en intégrant le nouvel effort de défense», annoncé par Emmanuel Macron dimanche dernier, précise le document. Hausse des dépenses pour la Défense Ce document, qui prévoit l'enveloppe budgétaire qui sera attribuée à chaque «mission» de l'État l'an prochain, envisage notamment une hausse des dépenses par rapport à 2025 de 6,7 milliards d'euros pour la mission défense, de 400 millions pour les «sécurités» et de 200 millions pour la justice et l'enseignement scolaire. En revanche, il table sur une baisse de 1,7 milliard d'euros pour la mission «solidarité, insertion et égalité des chances» et de 1,3 milliard d'euros pour la mission «travail, emploi et administration des ministères sociaux». Le gouvernement envisage également 900 millions d'euros de baisse pour la mission «cohésion des territoires», de 700 millions pour l'«aide publique au développement» et de 200 millions pour «agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales». «Un budget de ralentissement de nos dépenses» La mission «écologie, développement et mobilité durables», dont le périmètre évoluera en 2026, sera revalorisée de 600 millions d'euros. Pour les autres missions, les enveloppes prévues sont proches de la stabilité. Le gouvernement entend également faire participer les collectivités territoriales «à l'effort de redressement des comptes publics à hauteur de 5,3 milliards d'euros.» «Ce budget (...) est, au fond, un budget de ralentissement de nos dépenses», a réagi mercredi la ministre des comptes publics Amélie de Montchalin sur France 2. «Les dépenses publiques (...) auraient dû augmenter de 60 milliards ce qu'on propose aux Français, c'est qu'elles n'augmentent que de 30 milliards,» a-t-elle expliqué. Publicité Le premier ministre François Bayrou, aux côtés de plusieurs ministres, a présenté mardi un plan «d'économies» pour 2026 de 43,8 milliards, montant qui intègre des baisses de dépenses mais aussi des prévisions de hausses de recettes, notamment en gelant le barème de l'impôt sur le revenu ou via une «contribution des plus fortunés».


Le Parisien
15-07-2025
- Politics
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Supprimer deux jours fériés ? « Attaque », « guerre sociale », « censure » dénoncent les oppositions
Les hostilités sont ouvertes. L'annonce de la suppression de deux jours fériés par François Bayrou ce mardi 15 juillet n'a pas manqué de faire réagir la classe politique. Lors de sa présentation sur les grandes orientations du budget 2026, le Premier ministre a évoqué que cette mesure pourrait concerner, « par exemple », le lundi de Pâques « qui n'a aucune signification religieuse » et le 8-Mai, « dans un mois de mai devenu un véritable gruyère, où l'on saute de ponts en viaducs de congés ». Et même s'il voulait que ces choix de dates restent « des propositions » et qu'il s'est dit ouvert à la discussion, cette annonce a entraîné une levée de boucliers. À commencer par la cheffe des écologistes, Marine Tondelier qui s'interroge. « François Bayrou propose donc que le 8 mai, qui commémore la victoire contre le nazisme, ne soit plus férié. On doit le comprendre comment exactement ? », se demande-t-elle, sur son compte X. Auprès de l'AFP, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet déclare que supprimer le 8-Mai, « jour de la victoire contre le nazisme », serait « très grave ». Jordan Bardella a aussi réagi à cette mesure. Pour le président du Rassemblement national, le lundi de Pâques et le 8 mai, sont « chargés de sens ». Les supprimer, selon lui, constituerait « une attaque directe contre notre histoire, nos racines et contre la France du travail ». « Aucun député RN n'acceptera cette mesure, qui relève de la provocation », ajoute-t-il, sur ses réseaux sociaux. Marine Le Pen enfonce le clou. « Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons », indique-t-elle, sur X. Même promesse pour la présidente des députés LFI, Mathilde Panot . Pour elle, avec notamment la suppression des deux jours fériés, « Bayrou déclare la guerre sociale ». « Nous censurerons cette politique de malheur ! », conclut-elle. Le député de la Somme François Ruffin évoque, lui, « une année noire », avec notamment des « jours fériés sacrifiés ». Regrettant que le Premier ministre n'ait pas parlé des grandes fortunes, il déclare : « pas d'effort acceptable sans justice. Justice sociale, justice fiscale. Ce sera la censure bien sûr ».